Internet abrite un nombre considérable de plateformes de transcription audio. Des clients s’y inscrivent pour trouver l’agence ou prestataire de retranscription audio qu’il leur faut. Plusieurs étudiants se lancent dans ce domaine pour se faire de l’argent et donc pour financer leurs études. Tout ceci montre que les missions en rapport avec la transcription audio ne connaissent pas de fins. Pour gagner sa vie ou en faire un complément de revenu, il faut savoir fidéliser ses clients, de manière à rendre des retranscriptions dont la qualité est impeccable. Une question se pose : Comment maîtriser à la perfection le travail d’un transcripteur audio ?
Disposer d’une infaillible capacité d’écoute : pour une retranscription audio de qualité
La capacité d’écoute tient la place la plus importante dans toute tâche de retranscription audio. 60% du travail consistent à écouter. D’ailleurs, certains enregistrements sont de moins en moins audibles. D’autres au contraire peuvent se percevoir d’une manière facile par l’organe de l’ouïe. Mais il se peut que les locuteurs ou intervenants dans lesdits enregistrements parlent à vive allure. Par conséquent, discerner les sons devient un travail tenace. Quelle que soit la qualité de l’enregistrement en main, une agence de transcription audio compétente n’a rien du mal à distinguer les sons. Si l’on est dépourvu d’une bonne capacité d’écoute, s’exercer pendant des semaines ou des mois est un geste judicieux. Il suffit de prendre des vidéos depuis YouTube et travailler son écoute dessus. Face à un problème mineur de vestibulaire, voir un médecin est une action assez urgente. En cas d’une maladie auditive grave, il faut surtout repenser sa carrière.
Maîtriser les logiciels de traitement de texte et avoir une bonne vitesse de frappe
Un casque est fait pour écouter la bande sonore. Les logiciels de traitement de texte servent à restituer par écrit les propos verbaux. De ce fait, il est indispensable de maîtriser Word et PDF. Pour maîtriser la manipulation de ces logiciels, un entraînement régulier et intense s’avère être obligatoire. L’autoformation fera l’affaire. Qu’en est-il de la vitesse de frappe ? Ce point est lui aussi d’une grande utilité. Car l’autre part de travail de retranscription audio réside dans la frappe au clavier. Transcrire exige un large temps. Une dactylographie accrue accélère donc l’accomplissement du travail. La maladresse au clavier nécessite des exercices purs et durs avec certains logiciels dédiés : Typingmaster, rapidtyping, etc. Recourir à ces outils permet de mesurer sa performance. L’autre manière d’affiner sa rapidité de frappe, c’est de s’essayer déjà dans une aventure de transcription soi-même. Et cela avant même qu’on décroche sa première mission de retranscription.
Améliorer son français : pierre angulaire de toute retranscription audio
Assez délicat est le métier d’un transcripteur audio. Une précision pointue est exigée. Sauf en transcription full verbatim dit aussi mot-à-mot, les fautes de langue sont intolérables. Un bon français implique lexique, syntaxe et orthographe irréprochables. La typographie elle aussi joue un rôle à ne pas dédaigner. Pour travailler tous ces points, la lecture des livres est recommandée. Lire apprend certaines règles typographiques. Le fait de visionner des documentaires sur certaines chaînes télévisées permet aussi d’enrichir son vocabulaire et lexique. Outre les livres et les émissions documentaires, la rédaction aide à affiner ses connaissances linguistiques. Mais pour avancer par le truchement de l’écriture, il est conseillé de se faire coacher par un professionnel en la matière. Faire appel à une personne qui justifie d’une étude en lettres françaises ou en journalisme aide de plus en plus. En fin de compte, on doit demander à celle-ci d’évaluer la performance linguistique.
Savoir relire : pour livrer une retranscription audio impeccable
La relecture occupe sa place en rédaction. Il en va de même pour la retranscription audio. Certes, la maîtrise de la langue française est là. Néanmoins, l’erreur peut être commise par inadvertance. Aussi, l’adage « l’erreur est humaine » ne justifie pas les manques d’attention. On se doit de relire à plusieurs reprises les textes traités avant de les livrer aux clients. En quelque sorte, il est essentiel de se doter de ce que beaucoup appellent « œil de lynx ». Ce qui évite de ne commettre la moindre erreur. La première relecture se fait en diagonale. La deuxième consiste à relire les phrases à l’envers, méthode qui permet d’être plus attentionné et de mieux se concentrer lors de la séance de relecture. Et la troisième réside dans le discernement de chaque mot afin de repérer les erreurs orthographiques et typographiques. Cette troisième étape s’accompagne de la correction générale.